Archives de Tag: Courses

Caufield Cup

Octobre-Novembre, Melbourne s’embrase au rythme du galop, et devient The Place To Be. Samedi, Caulfield Cup oblige, on va aux courses.

– Tu enfiles une robe et tu attaches ton pouic-pouic dans les cheveux (aussi appelé « fascinator » mais le mot parait bien compliqué)

– Tu bois du champagne, tu salives devant les défilés David Jones et tu paries sur les chevaux, bien sur.Tu n’y comprends rien aux courses ? Les autres n’ont plus, même le gros gars au cigare qui a les yeux rivés sur ses notes et passent des appels « very serious » depuis 30 min. Du pipeau ma chérie, alors lance toi. Pour ça, plusieurs techniques d’attaque :

1. Tu paries sur le cheval qui a un nom sympa. Parmi les plus funky de la journée : Whateverwhenever, Zabeelionaire, Voila Ici, Pear Tart (tarte aux poires), Extra Zero, Howmuchdoyouloveme (combien du m’aimes ?)

2. Tu choisis le cheval qui porte ton numéro fétiche

3. Tu choisis le jockey qui a la plus belle tenue

Bravo à Dunaden, cheval FRANÇAIS qui a gagné la Caulfield Cup cette année (et la Melbourne Cup l’année dernière). Le reste en image… Mais que vois-je ? Serait-ce un ticket gagnant que tiennent Emilie et Callum ?

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Supermarket

Passage difficile mais obligé, j’ai nommé le supermarché (australien). Le choix de l’enseigne est rapide étant donné qu’il n’en existe que 2 : Coles et Woolworth, qui proposent les mêmes produits aux mêmes prix. Pour nous, ce sera Woolworth (enfin Safeway mais qui appartient à Woolworth roooh)

Vous n’avez plus de dentifrice ? On est dimanche ? Il est 23h ? No worries. Le supermarché est ouvert 7j/7 jusqu’à minuit et vous sauve la vie. Hormis ce détail, le supermarché australien n’a rien d’exotique et ne diffère pas beaucoup du supermarché français. La demoiselle aguerrie ne se laissera pas duper par les changements de nom, et bien qu’ « Elsève » s’appelle dorénavant « Elvive », elle trouvera rapidement sa bouteille de shampoing favorite, parce qu’elle le vaut bien

Bien sûr, il y a toujours une exception qui confirme la règle… Voici donc le top 10 des « petites choses qui changent dans un supermarché australien mais qui ne vous empêchent pas de manger à votre faim » :

1. Les quantités. Elles sont plus grandes en Australie. 175g le pot de yaourt contre 125g en France, 110ml le tube de dentifrice contre 75ml en France, et 1 litre de gel douche. Voilà, 3 articles dans le panier et vous ne sentez déjà plus votre bras

2. Les médicaments. Vous avez mal à la tête ? Achetez une boite de Nurofen. Certains médicaments contre le mal de tête, mal de ventre mais aussi des compléments alimentaires et vitamines en tous genres sont vendus au supermarché

3. Le « low fat ». Nous vivons dans le 2ème plus grand pays d’obèses au monde, et ils raffolent des produits allégés… Plus de la moitié des produits vendus sont donc light : crème aux champignons et jambon light, glace fruit de la passion light, cheesecake au citron light… sans commentaire

4. Les yaourts. Jeune fille désespérée cherche un yaourt nature consistant 0%. Malheureusement, les yaourts sont ultra crémeux-chimiques, même les Activia ! Mention spéciale pour le yaourt fruit de la passion : ils laissent les grains tous croquants dans le yaourt…

5. La viande. Tout est pensé, découpé, mariné pour le barbecue. Vous habitez en appartement ? dommage… Une grande partie du rayon viande est aussi réservée à nos amis les chiens. Vous avez un chat ? pas de bol…

6. La salade. Elle est toujours prédécoupée. Vous piochez vos feuilles de salade dans un grand bac, comme les bonbons au cinéma !

7. L’alcool. Il se vend uniquement dans des magasins spécialisés pour la vente d’alcool, les Bottle shops. Ils sont souvent à côté du supermarché, le temps de parcours reste donc raisonnable. Et pour ceux qui se posent la question, oui la bière c’est de l’alcool…

8. La cuisine du monde. Une grande partie du magasin est réservée à la nourriture Indienne et Asiatique (yummy!) Ce qui est assez logique car beaucoup d’Indiens et d’Asiatiques vivent à Melbourne. Les nostalgiques peuvent également trouver de la moutarde de Dijon et des biscuits Jules Destroopers. C’est beau la mondialisation

9. Avis de recherche. Je n’ai toujours pas trouvé de vrai jus d’orange (l’oasis ca ne compte pas), ni de lardons et de pâte feuilletée (la galette des rois à la feuille de brique reste une expérience culinaire intéressante mais déconseillée)

10. La caisse. La dame de la caisse remplit systématiquement vos sacs, et elle a la technique, elle. Un « any cash out ? » retenti. C’est toujours la dame de la caisse qui vous demande si vous voulez retirer de l’argent en même temps que vous payez vos courses. « Oh bah oui pourquoi pas, ca m’évitera de payer les 2 dollars de commission ». Petit rappel : si vous retirez de l’argent à un ATM (= distributeur automatique) qui n’appartient pas à votre banque, vous payerez environ 2 dollars de commission. Et dernière question : « Would u like the receipt ? » On ne vous donne pas systématiquement le ticket, juste si vous le souhaitez (économie de papier)

Enfin rassurez-vous, le supermarché est votre ami et ce n’est pas en Australie que vous mourrez de faim… !

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